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août 29, 2025
Afrique du sud
septembre 8, 2025

Irak

Gulliv'Air vous propose un circuit EXCLUSIF et insolite vers une destination restée pendant trop longtemps hors course.
Un rendez-vous avec l’Histoire et un pays sur la voie du renouveau et de son identité retrouvée.

Départ mi-octobre 2026

« De l’antique Mésopotamie à l’IRAK d’aujourd’hui »

Pourquoi ce voyage n’est à rater sous aucun prétexte pour les amateurs d’Histoire et de Civilisations…

L’annonce de notre intention de vous proposer un voyage en Irak aura surpris bon nombre de nos voyageurs, et pourtant voilà un voyage qui prendra à coup sûr une bonne place dans le coeur de nos voyageurs curieux, soucieux de connaître les réalités d’un pays trop méconnu. L’Irak est une terre chargée d’histoire et débordante de richesses culturelles, l’ancienne Mésopotamie est le berceau de notre civilisation et ne demande qu’à vous dévoiler ses sites, aujourd’hui aux mains des archéologues du monde entier et des restaurateurs qui mettent tout en œuvre  pour la sauvegarde de son patrimoine.

Sortir de l’ombre et de ses trop longues années d’isolement, c’est ce que l’Irak d’aujourd’hui veut vous montrer, soyez témoins des efforts de reconstruction et le développement du pays dans ses infrastructures, venez visiter ce pays avant qu’il ne devienne d’ici peu la future « destination tendance »  pour les amateurs d’Art et de « nouveaux horizons ».

L’Irak est aujourd’hui en très grande partie sécurisé, seules quelques zones isolées sont encore à surveiller (mais nous n’y mettrons pas les pieds) et notre programme sera très diversifié, entre les sites archéologiques mondialement connus comme Ur, Babylone, ou encore Ninive, nous prévoyons la visite des villes saintes dont Kerbala et Nadjab vous éblouirons avec leurs mosquées d’une richesse éclatante inouïe, nous découvrirons les « peuples des marais » près de Bassorah, visiterons les musées et les curiosités de la mythique Bagdad, irons dans le désert nous étonner de la présence d’un gigantesque palais abasside, et pour les plus curieux, une extension facultative vous emmènera vers le site bien conservé d’Hatra, visiterons Mossoul et enfin terminerons notre périple à Erbil, dans la province autonome du Kurdistan irakien, un voyage plein de promesses de découvertes et de rencontres avec le peuple irakien,  un peuple chaleureux parmi les plus accueillants de notre planète, et qui ne demande qu’à vous recevoir à bras ouverts. Les signes d’ouverture au tourisme international ne manquent pas,  déjà l’Irak a accueilli 107.000 touristes en 2023, par rapport aux 30.000 reçus un an plus tôt, dans ce chiffre un bon nombre de pèlerins venus des pays voisins dont beaucoup d’iraniens, mais aussi les voyageurs classiques d’Europe, d’Australie et des Etats-Unis. Désormais les trois aéroports internationaux de Bagdad, Bassorah et Erbil sont bien desservis par des compagnies aériennes réputées (Qatar Airways, Emirates, Royal Jordanian, Turkish Airlines etc…), plusieurs chaînes hôtelières internationales arrivent et se sont installées depuis peu surtout à Bagdad et Erbil, (Dedeman, Ramada, Golden Tulip, Divan, Radisson, etc…), le pays a accueilli fin 2024 un grand marathon international à Erbil, pour ne citer que quelques éléments qui démontrent l’intérêt croissant pour l’Irak et son ouverture inéluctable.

Pourtant certains pays, dont la Belgique et la France, continuent de placer l’Irak sur la liste des pays « déconseillés », aucune mise à jour ne semble avoir été faite depuis des années, comme si rien n’avait évolué, tout cela sur base du fameux « principe de précaution », il faut le savoir,  c’est regrettable et c’est préjudiciable pour ce pays qui ne demande qu’à accélérer son virage vers un monde de paix et un avenir serein, constructif et prometteur. Pour ce voyage, nous faisons appel à la collaboration du voyagiste belge « TRANSORIENT »  qui a été désigné par le ministère du tourisme irakien comme ambassadeur de leur pays pour le  marché belge. TRANSORIENT est depuis très longtemps un spécialiste incontesté  des destinations culturelles du Proche et Moyen-Orient.

Votre programme

Jour 01 : Bruxelles/Amman + Amman/Bassorah

Rendez-vous à l’aéroport de Bruxelles National vers 13.30, enregistrement des bagages pour le vol de la Royal Jordanian Airlines, prévu à destination d’Amman, départ prévu à 16.25’

Arrivée à Amman après 4.45’ de vol, à l’arrivée à 22.10 heure locale, transit et continuation à 02.30’ pour notre autre vol à destination de Bassorah, où l’arrivée est prévue à 04.40’ 

Jour 02 : arrivée à Bassorah

Accueil par notre correspondant, formalités d’entrée (visa délivré à notre arrivée en Irak). 

Après l’enregistrement et une courte pause à l’hôtel, la journée débutera par une visite au Musée de Bassorah, puis une promenade dans les anciens marchés situés dans la rue Al-Kuwait, suivie d’une balade dans la rue Al-Shanasheel. Cette rue fait référence aux paravents, fenêtres et balcons de bois sculptés laissant entrer l’air frais tout en préservant une certaine intimité, appelés précisément « shanashel ». C’était un secteur urbain où cohabitaient chrétiens, juifs et musulmans. Les premiers ont fui après la chute de Saddam Hussein et les seconds au début des années cinquante. Le quartier est assez délabré mais des plans de sauvetage de ce quartier sont en cours.

La ville fut édifiée en 637 sur ordre du calife Umar et elle supplanta Alexandrie jusqu’au IXe siècle. Elle présentait un grand intérêt géopolitique car elle commandait l’accès au Golfe persique. En 1914, elle servit de base aux Britanniques contre les Turcs en Mésopotamie. Bassorah est au cœur d’une vaste palmeraie mais c’est aussi une ville industrielle (industries chimiques et alimentaires) et le principal port de commerce irakien.

Après le déjeuner, une excursion en bateau sur le Shatt Al-Arab, exutoire commun du Tigre et de l’Euphrate,  permettra d’apercevoir les palais de Saddam Hussein ainsi que son yacht personnel. 

En soirée, si le temps le permet, une visite libre de la rue Al-Jazzier sera proposée avant le retour à l’hôtel pour la nuit.

Hotel « HORIZON » ou « SHAMS AL BASRA » ou similaire.

Jour 03 : Les marais mésopotamiens, Nassiriyah (environ 230 km)

Notre but de ce début de journée sera la visite des marais de Mésopotamie à Al-Chabayish.

Cette zone baignée par le Tigre et l’Euphrate qui présente une civilisation aquatique unique dans l’un des plus grands deltas intérieurs du monde. Ce rare environnement marécageux, existe au milieu du désert et s’étire ou se réduit au gré de l’humeur des deux fleuves. On lui prête une signification religieuse ; on pense qu’il s’agit du site du Jardin d’Eden biblique, mentionné dans la Bible et le Coran, de l’emplacement du Grand Déluge et du lieu de naissance d’Abraham.

Les Arabes des marais semi-nomades appelés « Adan » ou « Ma’dan » ont continuellement habité cette terre depuis près de six mille ans. Saddam Hussein voulut assécher les marais pour expulser les musulmans chiites de la région et punir les soulèvements de 1991 en Irak. Des dizaines de milliers d’habitants ont été contraints de quitter leurs maisons, abandonnant leur mode de vie traditionnel pour d’autres villes et camps en Irak ou en Iran. Aujourd’hui l’espoir est là, depuis l’inscription des marais au Patrimoine mondial. Redevenus une zone de nidification, nous naviguerons le long des canaux, dégusterons un thé traditionnel et un repas « masgouf » (poisson grillé) tout en échangeant avec les populations locales sur leur mode de vie dans les habitations de roseaux  appelé « Mudhif ». 

Route vers Nasiriyah après ces visites.

Hôtel « SUMERION » ou similaire.

Jour 04 : Nassiriyah, Ur, Nadjaf(env. 280 km)

Après le petit-déjeuner nous prendrons la direction du site de Ur.

Ur était située près du Golfe Persique et profitait du commerce maritime avec les civilisations de l’Est. 

La ville elle-même, entourée d’un mur défensif en briques crues, abritait 30 000 habitants. Nous nous attarderons à la ziggourat, édifice qui servait à des fins religieuses mais qui ne présentait pas de chambres intérieures et portait des temples en son sommet. La ziggourat d’Ur, dédiée au dieu de la lune, Nanna, est regardée comme la plus parfaite dans sa réalisation. A son pied avaient pris place de multiples bâtiments : palais royal, « bibliothèque » des tablettes cunéiformes, temples etc.

Le site reste impressionnant et laisse place à l’imagination par son ampleur. Déjeuner en cours de route.

Après la visite du site, nous prendrons la route de la ville sainte de Nadjaf, où nous attendent de très intéressantes visites culturelles d’aspect religieux.

Nadjaf est une des plus importantes villes de pèlerinages du pays, ville sainte de l’islam à l’instar de Karbala, qui commença d’exister en tant que telle autour du mausolée d’Ali, gendre de Mahomet et quatrième calife de l’islam. La tombe est aussi réputée pour son grand dôme rehaussé de 7 777 plaques couvertes d’or pur et pour ses façades décorées de céramiques turquoise. Le sanctuaire est entouré de l’une des plus grandes nécropoles au monde

Nous commencerons nos visites à notre arrivée avec notamment la vision de l’ensemble architectural sous les lumières de fin de journée et ses éclairages qui mettent en valeur ses lignes et courbes.

Hotel « BARADA » ou similaire, pour deux nuits.

Jour 05 : Nadjaf et Kufa

la journée sera entièrement consacrée à la visite des lieux saints de Najaf et de Koufa, dans cette dernière ville nous visiterons la mosquée, construite au VII e siècle est aussi l’une des premières mosquées au monde après la mosquée Al-Haram à la Mecque.

Nadjaf est une des plus importantes villes de pèlerinages du pays, ville sainte de l’islam à l’instar de Karbala, qui commença d’exister en tant que telle autour du mausolée d’Ali, gendre de Mahomet et quatrième calife de l’islam. La tombe est aussi réputée pour son grand dôme rehaussé de 7 777 plaques couvertes d’or pur et pour ses façades décorées de céramiques turquoise. Le sanctuaire est entouré de l’une des plus grandes nécropoles au monde « La vallée de la paix », abritant quelque six millions de défunts qui furent – et sont toujours – inhumés ici dans l’espoir d’être auprès d’Ali lors du Jugement dernier. 

Nous nous promènerons également au Grand Bazar de la ville, où grouille de nombreux marchands, les pèlerins et les acheteurs.

La nuit se passera à nouveau à Najaf.

Jour 06 : Nadjaf, Kerbala (env 80 km)

Après notre petit-déjeuner, départ pour l’autre ville sainte irakienne, Kerbala !

En chemin, une halte est prévue au sanctuaire historique d’Al-Kifil. 

Une fois arrivés à Karbala, après l’enregistrement à l’hôtel, la visite se poursuivra par les sanctuaires de l’imam Hussein et de son frère Al-Abbas.

Karbala, signifie « Terre de la souffrance et du croisement des sabres ». Les chiites la considèrent comme leur cinquième lieu saint, après La Mecque, Médine, Jérusalem et Nadjaf, et chaque année on y commémore la décapitation de Hussein en 680, le petit-fils du Prophète. Dans le sanctuaire se trouvent également les tombes des compagnons et martyrs de Karbala ; elles auraient été élevées à quelques encablures du lieu de la célèbre bataille alors que la ville abrite plus de cent mosquées et vingt-trois écoles religieuses. Dans la même enceinte brille un autre lieu de vénération, celui d’Abbas, le demi-frère d’Hussein. 

Coupoles dorées, décoration incroyablement raffinée, mirhab, iwans, minarets étirés et ambiance d’extrême recueillement caractérisent les deux sites.

Après nos visites nous prévoyons du temps libre pour vous balader à l’aise dans la ville, notamment les anciens marchés et la vieille ville.

Nous prévoyons aussi de revenir aux sanctuaires pour vivre l’ambiance du soir et les magnifiques illuminations de l’ensemble.

Hôtel « KARBALA RAYHAAN Hotel & Suites » ou « DUR KASSIR ALKADHIMIYA »

Jour 07 : Kerbala, Al Khaidir, Babylone, Bagdad. (env 285 km)

Nous commençons notre journée par une entrée dans les étendues du désert irakien pour aller visiter le site de Al Ukhaïdir.

La forteresse d’Al-Ukhaidir (ou palais abbasside d’Ukhaider) est considérée comme l’un des sites archéologiques et historiques les plus importants d’Irak. Elle se distingue par l’ampleur de sa construction et son genre unique en termes de design et son ingénierie et par ses monuments architecturaux et décoratifs et la capacité de ses installations.

Elle est située au sud-ouest de Karbala, à cinquante kilomètres du centre-ville, à environ 152 kilomètres au sud-ouest de Bagdad. Son emplacement à cet endroit constitue, auparavant, une grande importance historique, car c’est là que de nombreuses routes commerciales se rencontrent. Elle se situe sur la route reliant Koufa – Levant, ainsi, elle est considérée un point du départ à la route de la mer Méditerranée, Alep- Bassorah, puis le golfe Persique, son emplacement unique et l’émergence de ses caractéristiques architecturales en font un site unique en Irak. C’est une grande forteresse rectangulaire érigée en 775 après JC avec un style défensif unique. Construit par le neveu du calife abbasside As-Saffah , Isa ibn Musa , Ukhaidir représente l’innovation architecturale abbasside dans les structures de ses cours, de ses résidences et de sa mosquée.

Ensuite retour sur nos pas et cap vers le site le plus mythique de l’ancienne Mésopotamie : Babylone !

Vers 2 000 av. J.-C., en Mésopotamie, l’effondrement des cités sumériennes ouvre la voie à de petits royaumes indépendants. L’un d’eux va connaître un destin exceptionnel autour de la cité de Babylone, « la porte des dieux ». Babylone connaît une première dynastie royale issue de populations d’origine Amorrites, venues du golfe d’Arabie. 

La ville atteint son apogée sous le règne du roi Hammourabi, sixième souverain de la dynastie. Ce premier empire babylonien est ruiné vers 1 595 avant JC par les Hittites qui seront suivis des Assyriens.

Le renouveau de Babylone, nous le devons au célèbre Nabuchodonosor qui hisse la ville à son plus haut niveau de splendeur. Il édifie un grand pont sur l’Euphrate et aménage des canaux. Il reconstruit les remparts à double enceinte et cent portes monumentales en briques vernissées, telle la porte d’Ishtar, ouvrant sur une majestueuse voie processionnelle. 

Il reconstruit aussi le temple de Mardouk, (dieu principal de Babylone) et l’antique ziggourat. On prétend aussi qu’il aurait édifié les fameux jardins suspendus de Babylone, mais bon nombre d’archéologues actuels seraient plutôt d’avis que ces jardins auraient plutôt été construits près de Ninive, près de l’actuelle Mossoul, dans le nord du pays. L’empire de Nabuchodonosor ne sera qu’éphémère car Cyrus le Grand s’empare de la Mésopotamie en 539 av. J.-C. et si Alexandre le Grand en fit sa capitale, elle ne fut qu’éphémère car il y mourut, probablement du paludisme mais le mystère existe encore sur les causes de son décès, à l’âge de 32 ans. 

Disputée entre les Perses et les Romains, la Mésopotamie tombe beaucoup plus tard sous la coupe des Arabes. Elle retrouve un rôle de première importance avec la fondation sur les bords du Tigre de Bagdad et la montée en puissance de l’empire abbasside, qui atteint son apogée sous le règne du calife Haroun al-Rachid, en 786 de notre ère.

Nos visites nous conduiront vers la Porte d’Ishtar, la voie processionnelle, le Palais Royal de Nabuchodonosor II et le lion de Babel, statue mésopotamienne qui daterait du règne du même roi.

Saddam Hussein construisit une centaine de palais, dont l’un surplombe cette ville pour laquelle il a beaucoup œuvré.

La porte d’Ishtar telle que découverte lors des fouilles, se trouve actuellement exposée au fameux Musée de Pergame à Berlin (fermé actuellement pour travaux de retauration).
Nous continuons notre route pour atteindre la capitale irakienne où nous installons.

Hôtel « SHANASHEL PALACE », « SAFIR, ou similaire.

Jour 08 : Bagdad

Capitale de l’Empire califal abbasside de 762 à 1258, Bagdad est sans conteste l’une des villes les plus importantes du Moyen-Orient antique. Espace de pouvoir mais aussi de réflexion théologique et philosophique, elle est le cœur des éléments constitutifs de l’islam médiéval : influence économique, brassage des populations, poids politique décisif et questionnements d’une religion encore en formation.

La journée sera consacrée à une visite de la ville : musée Baghdadi, musée national, école Ancienne école historique magnifiquement décorée qui a été créée en 1226 après JC par Khalifa AlMustansr Billah.

Différentes sciences ont été étudiées dans cette école, y compris la religion, la médecine, l’astronomie, les mathématiques et la philosophie. (madrasa), L’école Al-Mustansiriya ,Al-Qishlah, rue Al-Mutanabbi, statue d’Al-Mutanabbi, marché des Safareen, et le célèbre café Al-Shabander.

Le musée National a été fondé en 1926 pour raconter 7 000 ans d’histoire du pays et sa région. Victime des guerres et pillages, il a rouvert en 2022 et a bénéficié de la restitution de milliers de pièces volées. Parmi les objets de la collection, les cultures sumériennes, akkadiennes, assyriennes, babyloniennes et islamiques sont représentées dans divers matériaux, comme le verre, la poterie, le métal, l’ivoire et les parchemins.

Nichée dans le cœur de cette vieille ville est la madrasa Mustansiriya, érigée au XIIIe siècle sous le règne du calife abbasside Al-Mustansir. C’était un phare intellectuel qui attirait des savants du monde musulman. Elle impressionne par ses arcs en ogive, ses dômes élégants et ses motifs complexes en terre cuite.

La rue Al-Mutanabbi est un repère du patrimoine culturel bagdadien, elle est considérée comme l’une des plus célèbres rues de la capitale irakienne et le plus ancien des marchés de livres de la ville, sans compter les marchands de trottoirs qui exposent des publications rares et récentes.

L’école Al-Mustansiriya (madrasa)  est une ancienne école historique magnifiquement décorée qui a été créée en 1226 après JC par Khalifa AlMustansr Billah. Différentes sciences ont été étudiées dans cette école, y compris la religion, la médecine, l’astronomie, les mathématiques et la philosophie.

Le site patrimonial d’Al-Qishla, dans la capitale irakienne Bagdad, une caserne militaire de l’époque ottomane, est devenu un centre artistique où les Irakiens peuvent profiter de la musique, de la poésie, du dessin et de la sculpture.

Le souk Safareen abrite de rares anciennes boutiques d’artisans, où le savoir faire ancestral continue d’exister tant bien que mal dans une ville tournée désormais vers le modernisme.

Une croisière sur le Tigre clôturera la journée.

Retour à notre hôtel.

Jour 09 : retour vers Bruxelles ou continuation de notre programme : extension facultative vers le nord de l’Irak : Samarra, Mossoul, Ninive, le Kurdistan irakien.

Pour ceux qui rentrent :

Départ de Bagdad à 06.20’ à destination de Amman avec un vol de Royal Jordanian Airlines, arrivée à Amman à 08.00’ puis correspondance à 10.45 avec arrivée à Bruxelles à 15.15 heure locale.

Pour ceux qui continuent, nous passerons une nouvelle journée à Bagdad.

Après le petit-déjeuner, plusieurs visites sont prévues : mausolée de l’Imam Al-Kadhim,

sanctuaire d’Abu Hanifa, monument à la préservation de la culture irakienne, place Kahramana, lampe

d’Aladdin, statues de Shéhérazade et Shahrayar, ainsi qu’une promenade le long de la rue Abu Nuwas en

bordure du Tigre.

Récent est le monument aux martyrs inauguré en 1983 par Saddam Hussein en hommage aux soldats tombés au combat lors de la guerre Irak-Iran. Innovateur, il s’agit d’un dôme scindé en deux d’influence abbasside avec, en son centre, le drapeau irakien et une flamme du souvenir.

Temps libre prévu au centre commercial Al-Mansoor.

Nous partirons à l’extérieur de la capitale pour visiter le site de Ctesiphon, à une trentaine de kilomètres de la capitale, fut la résidence d’hiver des souverains parthes puis sassanides et il en subsiste un gigantesque palais dont la voûte, entreprise au IIIe siècle, couvrait une superficie de 1 000 m². La cité fut partiellement abandonnée car le Tigre changea son cours au Ve siècle et elle fut désertée lorsque le Calife Al Mansour fonda Bagdad. Cette dernière avait une forme ronde et attirait le regard par un dôme vert, de 48m de haut, construit sur le palais. Il fit la gloire de Bagdad mais il s’effondra en 941 sans doute à cause de la foudre. En 1221, le calife al-Nassir rénova les fortifications auxquelles il flanqua des bastions. Une seule porte est encore conservée : Bab al-Wastani dont la tour mesure 14m de haut pour une circonférence de 56m.

Jour 10 : Cap vers le nord : Samarra, Hatra & Mossoul (env 570 km)

Longue route mais très intéressante journée, qui commencera par la visite du site étonnant de Samara.

Samara, cité dont le destin changea au IXe siècle, passant d’un lieu commercial désolé à la troisième capitale du califat abbasside pour une période de cinquante-six ans.

La ville témoigne d’innovations architecturales et artistiques qui se sont répandues vers d’autres régions du monde musulman et au-delà. L’icône de la cité est la Grande Mosquée ((Unesco)), commanditée par le calife Al-Mutawakkil en 848. Elle couvrait une superficie de 38 000 m² et resta la plus grande mosquée du monde jusqu’à la fin du XIe siècle, avant sa destruction par le souverain mongol Hulagu Khan en 1278. Il n’en reste aujourd’hui que son mur d’enceinte de 10.5m de haut et des tours semi-circulaires régulièrement espacées qui renforcent ses murs. Son minaret Malwiya de forme hélicoïdale était une merveille d’ingénierie pour son époque.

La Mosquée Abu Dulaf ressemble à une version plus petite de la Grande Mosquée, avec une cour à ciel ouvert entourée de portiques sur ses quatre côtés. Le minaret est lui aussi similaire. Mais contrairement à Malwiya, le lieu est abandonné, fut peu restauré, bénéficiant d’une vue imprenable sur les ruines de la mosquée.

Le palais califal (Qasr al-Khalifa), qui fut construit en 836 sur l’ordre du calife Al-Mut’tasim billah, se trouve sur la Grande Avenue, en surplomb du Tigre. C’est l’un des plus grands palais musulmans arabes (125 ha), avec des halls, des salles administratives, des diwans, des baraquements pour les gardes et des infrastructures de repos et de loisirs. Des fouilles ont été conduites dans le palais à partir de 1910 mais les trois-quarts de la zone n’ont pas encore été mis à jour et le jardin occidental a été inondé.

C’est en continuant vers Mossoul, que l’on peut aussi se rendre compte de l’importance de la cité, les deux côtés de la route laissant deviner une multitude de « tells », sortes de « couches archéologiques » témoignant de l’activité humaine. Selon les estimations de l’UNESCO, près de 80% des vestiges et des ruines de Samarra doivent être remis à niveau.

Nous arriverons ensuite au bien joli site archéologique de Hatra.

Hatra nous surprendra par sa grandeur. Fondée au cours du IIe ou du IIIe siècle avant notre ère et détruite au milieu du IIIe siècle de notre ère, Hatra est l’exemple d’une ville parthe des mieux préservées. Située dans une zone isolée de la steppe désertique du nord de l’Irak, c’était un important centre religieux et un carrefour caravanier stratégique : Hatra contrôlait la Route de la soie vers l’est, jusqu’en Inde et en Chine. S’y échangeaient soieries, porcelaines, parfums, pierres précieuses, bois rares, encens, etc. Remontant le Tigre en bateau, les marchands poursuivaient le périple à dos de dromadaire, jusqu’à Antioche. Occupée par Daech en 2014, Hatra fut partiellement détruite en 2015 et renaît aujourd’hui.

On s’attardera au grand temple dédié au dieu du soleil Shamash, aux sanctuaires adjoints en l’honneur des divinités lunaires, ainsi qu’aux remparts et tours de défense qui ont protégé la cité pendant des siècles. Les sculptures et les bas-reliefs qui ornent les monuments offrent un aperçu intéressant de la vie et de la culture de l’époque parthe.

En fin de journée, arrivée à Mossoul.

Hôtel « AL BAROUN » ou similaire.

Jour 11 : MOSSOUL

La journée sera consacrée à la découverte de la vieille ville de Mossoul et Ninive.

Si Mossoul est une très ancienne cité face à l’antique Ninive et près du site assyrien de Namrud, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même aujourd’hui, après le passage de Daesh qui la rasa. Traversée par le Tigre et la rivière Khosr, elle domine une vallée fluviale fertile ainsi qu’une vaste région de plaines steppiques. Elle garde une grande importance économique et se caractérise par sa diversité ethnique – kurde, arabe, turque, mongole – et confessionnelle.

Les ruines ponctuent le paysage mais on voit la vivacité et la volonté de la population de Mossoul d’aller de l’avant, la ville connait de nombreuses reconstructions, les moyens manquent, mais la volonté est bien là, on ne peut qu’être émus par ces gens optimistes sur leur avenir. Le musée est en cours de reconstruction, il faut reconstituer les nombreuses œuvres sauvagement détruites par Daesh, c’est un travail de longue patience, il en est de même à Ninive où les agresseurs ont fait sauter l’entrée du site et les lions ailés qui gardaient le site.

Les visiteurs découvriront les vestiges de la mosquée Al-Noori, la mosquée du prophète Younès, le mur

de Ninive, la porte Nirkal et le château de Bashtabya.

Une visite à la maison culturelle Baitona est également prévue, ainsi qu’un temps libre pour explorer les

anciennes demeures.

Le groupe se rendra aussi au marché aux poissons avant de dîner et passer une deuxième nuitée.

Jour 12 : MOSSOUL, monastère de MAR MATTAI, LALISH & ERBIL

Le monastère Saint-Matthieu ou monastère de Mar Mattai est un monastère syriaque orthodoxe situé dans la plaine de Ninive sur le mont Alfaf à 35 kilomètres au nord-est de la ville de Mossoul, dans le nord de l’Irak. Il est dédié à saint Matthieu, ermite syriaque du IVe siècle, ayant fui des persécutions sous l’empereur Julien pour se consacrer à la vie érémitique dans la région. Celle-ci est sous la domination de l’État islamique depuis 2014 et de nombreux chrétiens ont dû fuir ces lieux où ils étaient présents depuis les premiers temps de la chrétienté.

Fondé au IVe siècle, il a été pendant longtemps le lieu de résidence du Maphrien de l’Orient (le maphrien était un haut dignitaire syriaque orthodoxe pour les provinces perses). C’est aujourd’hui le siège d’un archevêché. Le monastère est fameux pour sa collection inestimable de manuscrits syriaques.

Ensuite un autre lieu particulier nous attend, nous nous rendrons à Lalish.

Lalish, la plus surprenante des destinations du Kurdistan, une expérience culturelle et religieuse, sur les traces des Yézidis qui seraient les descendants des Zoroastriens. Ils croient en un dieu unique, Xwede, qui fut assisté par sept anges lorsqu’il créa le monde, dont le plus important est Malek Taous, souvent représenté par un paon, symbole de diversité, de beauté et de pouvoir. Persécutés au fil du temps et victimes de génocide lors des attaques d’Al-Qaïda, ils se réfugièrent à Lalish car ici se serait formé le monde.

Continuons maintenant notre route vers Erbil, la capitale du Kurdistan autonome irakien.

Installation à l’hôtel « ERBIL QUARTZ » ou similaire.

Jour 13 : ERBIL

Erbil, construite à l’emplacement de la ville antique d’Arbèles, et capitale de la région autonome du Kurdistan irakien. Les plus anciennes traces d’occupation du tell remontent au cinquième millénaire avant J.-C. et peut-être à plus tôt. La citadelle (Unesco) apparaît pour la première fois sur les tablettes d’Ebla vers 2 300 av. J.-C. et revêt une importance majeure pendant la période néo-assyrienne. Durant les Sassanides et le califat abbasside, Erbil était un centre important pour le christianisme. La citadelle était divisée en trois districts ou « mahallas » : le Serai, le Takya et le Topkhana. Le Serai était occupé par des familles de notables, le district de Takya a été nommé d’après les maisons de derviches appelées Takyas et le district de Topkhana abritait des artisans et des agriculteurs. Après la capture de la citadelle par les Mongols en 1258, son importance s’amenuisa.

La forteresse est toujours en cours de restauration et sa visite est limitée, les travaux sont encore prévus pour plusieurs années.

Vous aurez l’occasion de déambuler dans le très bel ensemble jets d’eau, fontaines et lieux de détente créé au bas de la forteresse, il y règne une chouette animation, de jour et de nuit. Vous aurez aussi l’occasion de jeter un œil au bazar.

Si possible nous visiterons aussi le musée du textile kurde.

En fin de journée, direction l’aéroport et envol à 20.20’ pour Amman, arrivée à 22.30.

Installation dans un hôtel à proximité de l’aéroport d’Amman.

JOUR 14 : AMMAN/BRUXELLES

Retour à l’aéroport pour envol à 10.45 à destination de Bruxelles, toujours sur la Royal jordanian Airlines, où l’arrivée est prévue à 14.05.

Prix et conditions : 

(estimation au 15/04/2025, conditions sous réserve, prix et programmes définitifs seront connus en novembre 2025).

Programme de base 9 jours/ 8 nuits : 3.905 euros

Supplément chambre individuelle : + 830 euros

Extension facultative « de Bagdad à Erbil » : + 1.445 euros

Supplément chambre individuelle extension : + 460 euros

Ce prix comprend :

– Les trajets en vols réguliers de la Royal Jordanian Airlines ou toute autre compagnie régulière, définie fin 2025, en classe économy, toutes taxes comprises,
– Le circuit tel que proposé, incluant les visites indiquées dans notre programme,
– Le logement en hôtels de bonne à très bonne catégorie, similaires à 3 et 4 étoiles, 
– La pension complète, du jour 2 au dernier jour de notre programme,
– Le transport local en autocar climatisé,
– L’assistance d’un guide local francophone ainsi que d’un accompagnateur représentant Gulliv’Air Tournai, en l’occurrence Yvon Dessoignies,
– La tva et taxes diverses.

Ce prix ne comprend pas :

– Les boissons au cours des repas,
– Les frais de visa irakien, celui-ci s’obtient (au moment de la mise en place de ce programme) à l’arrivée à l’aéroport de Bassorah après formalités accomplies en amont. Le coût du visa est de l’ordre d’environ 80 euros, susceptible de modification au moment du voyage,
– Une éventuelle assurance annulation.
– Les pourboires d’usage international.

Informations importantes et pratiques :

– Pour l’obtention du visa irakien, vous ne pouvez avoir de trace de passage en Israël dans votre passeport, celui-ci doit encore avoir une date de validité de 6 mois après le retour,
– Certains monuments peuvent être fermés ou partiellement visitables en fonction des travaux de restaurations des archéologues, pour voyager en Irak, les conditions d’habillement pour les touristes ne sont pas aussi contraignantes qu’en Iran, pour les femmes il n’est pas question de devoir porter le voile durant le voyage, excepté lors de la visite des lieux religieux, notamment à Nadjaf et à Kerbala, les villes saintes, où un tchador (abaya) léger et coloré sont prêtés aux touristes féminines qui ont l’obligation de le porter le temps de la visite. Pour la visite des mosquées et sanctuaires sacrés, il faut se déchausser, le port de chaussettes est recommandé. Pour les dames, il n’est pas autorisé de porter au vernis à ongles. 

Pour le reste du territoire, on demandera simplement d’avoir les épaules couvertes et généralement les bras aussi. Néanmoins, dans la région de Bassorah, des marais, à Bagdad et au Kurdistan les règles sont nettement plus assouplies. Pour les messieurs, dans les villes saintes il sera demandé d’avoir les jambes et bras couverts, ailleurs c’est plus souple et dans la région extrême sud et au Kurdistan les bermudas sont tolérés même si ce n’est pas la tenue des locaux. Pas de débardeur mais manches courtes acceptées, préférence pour les vêtements en coton. Bonnes chaussures légères et confortables pour les sites archéologiques. 

– Les boissons alcoolisées sont interdites dans les villes saintes de Najaf et Karbala, ainsi que dans les aéroports, et ne peuvent pas être transportées entre les villes. Elles peuvent uniquement être consommées dans des bars ou hôtels où elles sont disponibles avec un supplément. 
– Dans les lieux saints, les sanctuaires et lieux religieux de Kerbala et Nadjaf (ainsi que peut-être d’autres lieux saints) il n’est pas autorisé de photographier avec un appareil photo classique, par contre il est tout-à-fait autorisé de photographier avec un téléphone portable,
– Ce voyage étant élaboré plus d’un an à l’avance (un an et demi…), il s’agit dès lors d’un programme sujet à modifications possibles, en ordre de visites, éléments de visites, jours de fermeture de musées pouvant intervenir etc… 
– Les trajets routiers sont ponctués, principalement dans la moitié nord du pays, de contrôles de police, des check-points sont installés pour la sécurité de tous et nécessitent des arrêts relativement fréquents.

FORMALITES : pour entreprendre ce voyage, il faut être muni d’un passeport encore valable six mois après le retour d’Irak, sans tampon d’Israël dans le passeport. Vous serez informés en temps opportun pour les formalités d’obtention du visa, qui a ce jour peut être délivré sur place après formalités administratives préalables. Début 2025, le coût du visa est de l’ordre de 80 euros environ.

Pour l’obtention du visa, il faut pouvoir prouver que vous avez une assurance assistance rapatriement (attestation de votre compagnie d’assurance ou autre organisme qui vous couvre en assistance), si vous n’en possédez pas, Gulliv’air peut vous proposer une telle assurance.

PRIX DU VOYAGE : ce voyage est mis en place plus d’un an avant son départ, le prix définitif devrait être fixé courant novembre 2025 lorsque les tarifs aériens sont connus ainsi que le planning des vols (actuellement les vols sont prévus sur la Royal Jordanian Airlines qui offre les meilleurs horaires (ou disons les moins mauvais…) sur les aéroports concernés. Le prix est basé sur la participation de minimum 20 personnes sur le voyage de base et de 12 personnes sur l’extension. Si ces nombres n’étaient pas atteints nous pourrions être amenés à revoir notre prix en conséquence. De même notre prix estimé à l’heure actuelle tient compte des éléments de prix connus ou estimés, notamment le coût des vols, des taxes d’aéroports, couts des entrées aux sites, cours des changes etc… Nous pourrions être amenés à l’adapter si des éléments nous y obligeraient.

SANTE : pour un voyage en Irak, aucune vaccination ni précaution particulière n’est à prévoir. Evitez l’eau du robinet, et emportez vos médicaments habituels.

CLIMAT : L’Irak est le pays le plus chaud de la péninsule arabique, et son climat de type continental est découpé en deux saisons : une saison chaude et sèche de mai à octobre avec des températures pouvant atteindre les 50°C en juin, et une saison plus fraiche de novembre à avril.

Les périodes les plus agréables pour se rendre en Irak se situent en mars et novembre, les mois parfaits pour éviter les grosses chaleurs et le froid que connait le pays en hiver. Il neige au Kurdistan en hiver, en automne les montagnes avoisinantes rendent le climat très agréable fin octobre/novembre. L’avantage du climat en ce pays est qu’il s’agit d’un climat sec et non humide ni tropical.

Informations et inscriptions : Ce voyage est proposé par Gulliv’air en collaboration avec le touropérateur belge « Transorient », ce sont les conditions générales de ce dernier qui sont d’application en cas d’annulation ou modification de la part du voyageur.

Gulliv’air : Rue Tête d’Argent, 15 à 7500 TOURNAI

Tel 069/67.17.42

info@gullivair.be

ou yvon@gullivair.be (adresse mail de l’accompagnateur Yvon Dessoignies)

Un acompte de l’ordre de 40% sera demandé lors de la réservation, le solde étant à régler 40 jours avant le départ.

Places disponibles, actuellement 22 places sont bloquées pour le voyage de base.

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